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Forts de l'Esseillon
C
e fort, construit entre 1819 et 1830, est le plus haut perché du dispositif. Il domine
l'ensemble de l'Esseillon à plus de 1500 mètres d'altitude.
Son rôle principal est la défense du versant Nord de la vallée et pouvait ainsi assurer
la défense des forts Charles-Albert et
Charles-Félix, ainsi que de la route
menant à Aussois.
Le fort se compose de trois niveaux :
- un rez-de-chaussée : occupé par des pièces à vocation logistique
- un 1er étage : destiné au logement des troupes
- un niveau supérieur : terrasse couverte percée d'embrasures à canons.
A l'origine, un long bâtiment bas permettait d'aller jusqu'au fort Charles-Albert.
C
et édifice, construit entre 1819 et 1825, est le seul du dispositif défensif de
l'Esseillon qui se trouve sur la rive gauche de l'Arc.
Son rôle était de barrer la route du Mont-Cenis. La redoute était à la portée des canons
du Fort Victor-Emmanuel depuis l'autre
versant du gouffre.
Cet édifice se présente sous la forme d'un fer à cheval irrégulier.
Au niveau supérieur, on peut remarquer des embrasures triples, qui permettaient
d'accueillir chacune un canon et deux fusils. De plus, une galerie de fusillade
enterrée dans la contrescarpe du fossé garantissait une défense rapprochée efficace.
L'approvisionnement était assuré, dans un premier temps, par un système de
câbles tendus au-dessus du ravin de l'Arc et relié au
Fort Victor-Emmanuel.
En juin 1940, la redoute est occupée par le 281ème régiment d'infanterie,
puis après l'armistice par les troupes italiennes et allemandes jusqu'en septembre
1944.
C
'est en 1832 que les travaux d'édification de ce dernier fort sont entamés.
En effet, le système de défense constitué par les quatre édifices existants laisse une
brèche au Nord du village d'Aussois.
Relié par une tranchée au fort Marie-Christine perché à la même altitude, le fort
Charles-Albert est ainsi destiné à compléter l'ensemble du dispositif, en verrouillant
les accès au Nord du site de l'Esseillon.
L'ouvrage reste cependant inachevé lorsque les travaux sont interrompus en
1834.
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